Dans les suites de notre article sur « Comment faire attention à nos séniors du 4eme âge ? », nous apportons des compléments d’information.
Nous avions évoqué les chutes, l’aménagement du domicile et l’intérêt de l’activité physique dans la réduction des risques.
La santé mentale de nos séniors est également importante à prendre en compte, afin d’optimiser les relations familiales et la gestion de la perte d’autonomie le cas échéant.
- L’anxiété tend à augmenter avec l’âge et il s’agit de rassurer même si cela doit être répétitif. C’est aux plus jeunes de conserver leur calme, quitte à prendre un peu de distance de temps en temps pour se régénérer.
- Le terme « se noyer dans un verre d’eau » est aussi un sujet car la diminution de l’autonomie en est souvent à l’origine. D’où l’importance d’aider et d’anticiper à toutes périodes de l’année et dans de nombreuses situations.
- La difficulté de « lâcher prise » est souvent rapportée par les proches car nos ainés peuvent avoir du mal à déléguer en laissant les plus jeunes oeuvrer à leur place.
- La conjonction de certains facteurs favorisant le stress : on peut citer notamment une audition de moins bonne qualité, à l’origine d’une gêne dans les réunions de famille où le bruit ambiant parasite la compréhension des discussions. Les plus jeunes ont parfois tendance à parler vite et avaler les mots et sont d’autant plus difficiles à entendre et comprendre pour nos ainés. En prendre conscience permet d’avancer et de mieux communiquer.
- Du côté des familles : rassurer, apporter du soutien, anticiper les futurs risques de santé, mettre en relation avec un gériatre, parfois plus à même de prendre du temps avec son patient que le médecin traitant.
- Certaines pathologies comme le diabète autorisent une prise en charge à 100% chez le pédicure pour s’occuper des soins des pieds.
- Prendre les dispositions juridiques et administratives : faire appel à un conseiller en gestion de patrimoine pour aider à gérer les finances et le patrimoine de nos ainés dans les meilleurs conditions.
- Solliciter les plans d’aides locaux et nationaux dès les 1ers signes de perte d’autonomie afin de financer tout ou parties des frais liés à l’autonomie des personnes âgées à domiciles, notamment via l’APA, …
- En cas de perte d’autonomie (à la marche, handicap, dépendance), solliciter la carte mobilité inclusion CMI (formulaire de demande MDPH sur internet) qui comporte plusieurs mentions :
- Mention stationnement : afin que nos ainés puissent utiliser les places handicapées, en cas de réduction importante du périmètre de marche ou de la nécessité d’être accompagné dans les déplacements.
- Mention priorité : place assise prioritaire dans les transports en commun, files d’attente...
- Mention invalidité : réduction dans les transports, une demi part supplémentaire pour le calcul des impôts en cas d’invalidité importante.
Il est utile de se tenir informé sur les sites de l’état, de la sécurité sociale, de votre caisse de retraite principale et de votre mutuelle car les plans d’aides sont susceptibles d’évoluer.
Bien à vous
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