Après avoir abordé dans l’article précédent les blessures musculaires, nous allons évoquer les blessures ostéo-articulaires.
- L’entorse : concerne les ligaments et la capsule qui solidarisent les os d’une articulation ; c’est un traumatisme qui va de l’étirement simple (foulure ou entorse bénigne de stade1) à la lésion d’un grand nombre de fibres ligamentaires (stade 2), pouvant aller jusqu’à la rupture (stade 3).
Les moyens de traitement seront : la pose d’une contention rigide ou d’un strapping et des moyens de physiothérapie (glaçage ++) pour le stade 1 ; pour le stade 2, une immobilisation est souvent indiquée, suivie d’une rééducation. Enfin, une chirurgie réparatrice peut être proposée pour le stade 3, en fonction de la localisation de la rupture et des antécédents sportifs du blessé.
On peut citer quelques exemples : l’entorse du genou en ski alpin avec le risque de rupture du LCA (ligament croisé antérieur) ; l’entorse de la cheville est courante en basket ou en volley ball.
- La luxation : l’épaule est le plus souvent concernée, notamment dans les sports de glisse, sports de contact (rugby), équitation, judo, VTT.
Ici, les deux pièces de l’articulation perdent contact. Il faut un bilan précis par imagerie. Le traitement consiste à remettre en place les pièces articulaires (« réduction »), puis à immobiliser l’articulation 3 à 4 semaines avant rééducation progressive. Une prise en charge chirurgicale est parfois nécessaire. Le risque de récidive est non négligeable après un 1er épisode de luxation de l’épaule.
- Les fractures osseuses : traitement orthopédique ou chirurgical.
- On citera à part les fractures de fatigue, qui sont en fait des lésions de stress, le plus souvent provoquées par un surentrainement
La prévention de ces blessures ostéo-articulaires est multiple :
- Choix du matériel (chaussures adaptées, réglages des fixations…), port de protections (casque, protèges-poignets…), attelles de stabilisation selon les blessures antérieures…
- L’échauffement, outre son intérêt pour préparer le système cardio-vasculaire à l’effort, réduit également le risque de mouvements anormaux et donc de blessures quand l’activité devient plus soutenue
- Et bien sûr, un bon sommeil, une bonne hydratation et une alimentation saine et variée
Enfin, si le risque de lésion ostéo-articulaire est inévitablement augmenté lors d’une activité sportive, il ne faut pas perdre de vue que l’activité physique reste fondamentale pour la santé osseuse, car elle augmente la densité minérale osseuse (prévention de l’ostéoporose)
Bien à vous
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